Vers une renaissance des caves
Le taux d’occupation des caves de Clermont a été maximal avant la première guerre mondiale. Puis, la vigne périclitant, de nombreux espaces se sont libérés. Il restait pour les animer l’affinage du fromage et les usages domestiques, mais aussi diverses pratiques artisanales et commerciales. Depuis quelques décennies, ces lieux sont petit à petit abandonnés. À défaut d’entretien et de visites régulières, des dégradations apparaissent, l’humidité s’installe.
Une utilisation fâcheuse se répand : le dépôt de matériaux encombrants et de gravats.
Or, il est nécessaire de conserver ces caves en bon état pour de nombreuses raisons :
- pour permettre un contrôle efficace de leur salubrité ;
- pour prévenir l’apparition de désordres en surface (fissurations, effondrements) ;
- pour faciliter l’accès aux visiteurs : étudiants en géologie, amateurs d’art et d’histoire, touristes, curieux…



On peut raisonnablement rester optimiste quant à l’avenir des caves parce que les clermontois y sont très attachés et que le parc de celles qui sont en bon état reste important. Elles sont privées ou bien dévolues à l’accueil du public, strictement utilisées comme caves ou bien transformées en lieux de réception, de restauration ou d’exposition.
Ce vaste domaine pourrait représenter, pour la ville, une carte touristique à jouer : la demande d’excursions souterraines insolites, culturelles, gastronomiques… ou œnologiques est très forte.


